La l'Uby des Moutons

Une société perdue

Depuis 2014, alors que nous essayons par conviction de convaincre de l’intérêt de notre action sur le territoire, nous sommes à chaque instant agressé par des actes aux conséquences désastreuses. Notre bonne résolution, notre bonne foi est mises en cause par des individus sans réflexion aux actes produits. Il ne se passe pas un instant où les intentions maléfiques nous blessent et nous encouragent à baisser les bras et à abandonner tellement nous sommes oubliés du paysage rural. Nous continuerons quelques années, car les sourires croisés rechargent notre résignation à abandonner. Encore quelques années à tenir du mépris et du mal que nous subissons pour enfin vivre ailleurs en paix d’âmes perdus dans la grisaille journalière d’une vie triste et misérable.

Un texte écrit pour les passifs qui subissent le mal plutôt que de s’éveiller vers ceux qui actent le bon sens.

Notre monde est perdu, les ténébreux êtres gagnent en violence, ils errent, leur visage au sol sans amour ni sourire à offrir. Leurs ambitions sont creuses et reflètent leurs vies. Ils ne donnent rien que des aigreurs engendrés du passé transmis d’ancêtres malveillants. Le mensonge est quotidien, l’avarice du cœur se repend. Le mal est plus fort que le bien, car le bien est faible, démuni face aux mots acerbes et cruels. C’est difficile de les occulter même si de sages personnes croisent nos chemins, ils ont la raison afin de nous faire souffrir et tressaillir de craintes. Le déséquilibre est total, ils s’isolent et ne sortent que pour éjecter leurs colères, ils n’apprécient plus aucun son ni chant d’oiseaux. La malice écrase la magie féerique de la forêt. Tout est prétexte à la discorde et aux conflits. Leur jugement est accepté par grand nombre d’entre eux. La peur, la culpabilité, la mort les endorment de rêves vides, comme leurs yeux éteins de vie. Ils tuent les indésirables, écrasent leurs bonnes fois, brûlent le passé. Notre monde est perdu, l’enfer a remplacé le paradis. Il suffirait pourtant pour inverser la fin de donner plus que de recevoir et les couleurs illumineraient notre enveloppe céleste.

L’éco-pâturage pour prévenir les incendies

Il le faut, continuer de vous alerter, de vous informer afin que vous vous mobilisez auprès de vos élus. Les politiques peuvent changer la situation si et seulement si vous les sollicitez sans cesse. De notre côté, nous fatiguons, beaucoup de chocs reçus qui découragent notre enthousiasme. L’âge aidant et le peu de respect autour de nous, nous pensons à un seul chemin, celui de la solitude. La bassesse des uns nous pousse vers la sortie, ou certainement la discrétion. Tous pensent à soi sans réfléchir aux conséquences d’actes maladroits, alors que si notre leitmotiv était l’autre avant soi-même, notre planète serait un vrai paradis. Je rêve de quitter cette ville, car je connais des endroits secrets où je serais paisible. Je rêve d’océans, de mers et de plages, ou les gens sages serrent les mains généreuses et franches.

à Barbotan les Thermes

Les éleveurs sacrifiés

Entendez-vous quoi que ce soit concernant les éleveurs par nos responsables politiques de tout bord confondu. Non, la politique d’aujourd’hui est le sacrifice, l’extermination des éleveurs. Plutôt importer des êtres vivants en cargos ou en avions, c’est plus rentable pour le grand groupe Bigard qui s’enrichit sur le dos des contribuables car subventionné. Il a le monopole aujourd’hui de la viande consommée en France. Subventionné par ce dernier, il a en main une arme fatale l’emploi de salariés payés une misère afin de satisfaire l’oligopole de ce groupe. Les éleveurs depuis des décennies s’arrêtent, la France métropolitaine a perdu 100 000 exploitations en dix ans. La raison est simple à comprendre la rémunération des éleveurs payés au bas prix, méprisés par les politiques locales, syndicales, nationales. Il faut faire de l’élevage une industrie, concentrer les animaux dans peu d’espace afin de satisfaire le système agricole d’aujourd’hui cautionné par la FNSEA, le syndicat maffieux qui représente notre agriculture aujourd’hui. Les éleveurs pris au piège investissent dans des bâtiments toujours plus normés, fliqués par les services vétérinaires et les conseillers agricoles et centres de gestion. Ce sont des esclaves, et ne réagissent même plus tellement ils ont honte de ce choix encouragé et manipulé par des coopératives crapuleuses. La viande que vous consommez vient de France, car elle est abattue et découpée dans notre belle France, pays de la gastronomie, des traditions, d’un savoir-faire ancestral, mais certainement pas pour très longtemps, tellement nos politiques réfléchissent le jour, le jour et non à long terme.

Prévenir les incendies

La canicule, le changement climatique et la désertification rurale vont accentuer les désastres environnementaux. Les terres en friche abandonnées, les sous-bois impossibles d’entretenir seront propices aux incendies. Quatre vingt dix pour cent de la population sont urbanisés, les villages sont abandonnés, comment vivre sans une économie locale, les administrations, services médicaux, écoles sont concentrés dans des villes toujours plus éloignées. Les éleveurs qui entretenaient nos espaces abandonnent tellement, ils sont méprisés et peu rémunérés d’un travail qui n’offre aucune garantie, ni temps de repos. Tout le monde a son week-end, des vacances, mais l’éleveur n’a droit à rien. Les salariés qui vivent sur le dos n’ont ils pas honte ? Non, car c’est tout à fait normal, il faut bien des imbéciles qui leur permettent de se reposer. Il va falloir très vite changer de cap et encourager par un revenu honorable les jeunes à s’installer et se réapproprier nos terres livrées aux broussailles inflammables.

Le collège St Exupéry

Nous sommes en milieu de l’année, c’est le début de l’été, les vacances sonnent aux jeunes collégiens. Monsieur Granier, leur proviseur et leurs professeurs ont accepté une nouvelle mission, une belle aventure. Nous avons eu le privilège de recevoir l’enthousiasme de petits princes et princesses d’accueillir dans leur établissement un mouton exceptionnel, Hercule et ses compagnons de vols. C’est ce que nous aimons sur notre planète, une belle énergie, nous en avons besoin, c’est ce qui anime les jours de l’année. Le chemin emprunté d’un patrimoine gascon jusqu’à l’établissement ou règne l’éducation par excellence, celle qui exulte la curiosité et les sens. Ce qu’on cherche et qu’on n’a pas chez nous, on le trouve ailleurs. Ce sont des opportunités qui nous guident, qui nous font emprunter un chemin plutôt qu’un autre. Surtout prendre l’étoile celle qui brille le plus, l’étoile du berger qui guide nos pas vers un au-delà merveilleux. Alors, nous avons dessiné un mouton qui a rendu heureux durant de nombreux moments des âmes sensibles à la vie.

Notre Introduction Vidéo

J’espère que cette introduction de nos nouvelles vidéos vous plaira. Pourquoi l’hirondelle est notre logo ? Tout simplement, la nostalgie envahit notre jeunesse où il y avait beaucoup de fermes et d’éleveurs. Ils étaient plus respectueux de notre nature et chaque année afin de remercier les paysans hospitaliers, les hirondelles revenaient nicher dans l’étable. Aujourd’hui, avec émotion, j’ai beau regarder le ciel et je vois de moins en moins d’hirondelles. On laissait toujours la fenêtre ouverte, la porte de la bergerie afin qu’elles puissent s’installer, construire son nid, et élever ses petits. Toute la journée le bec ouvert, elles volaient et avalaient, mouches et insectes de toute sorte. C’était le printemps qui arrivait et lorsqu’elles partaient l’hiver approchait. L’hirondelle fait partie des animaux des prairies, les éleveurs se meurent en silence sans émotion et les hirondelles abandonnent nos vies.

Patrimoine – Éco-Pâturage – Éducation

Larressingle est homologué comme un des « Plus Beaux villages de France » et accueille en moyenne chaque année 133 000 visiteurs. Le village est ceint d’un rempart polygonal de 270 m de tour presque intact sauf à l’est. L’enceinte s’ouvre à l’ouest par une haute porte fortifiée à bretèche. Le pont-levis qui le précédait est aujourd’hui remplacé par un pont fixe encadré de deux piliers étroits. Les murs parfois encore entourés de courtines et de créneaux sont renforcés par des tours carrées.

Le pont d’Artigues

Situé à proximité de Larressingle, il est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que point de passage des chemins de Compostelle en France. C’est un ouvrage néo-roman de quatre arches qui reste l’un des rares témoins contemporains du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. À proximité, s’élevait un couvent qui a, aujourd’hui, disparu.

Le château-donjon

Sa masse trapézoïdale à quatre niveaux, flanquée d’une tourelle hexagonale, est percée de fenêtres géminées ou à meneaux ; l’intérieur, ruiné, laisse voir en surplomb quelques cheminées monumentales.

L’église Saint-Sigismond

Le château possède une église romane dédiée à saint Sigismond. L’édifice datant du XIIe et XIIIe siècle est classé au titre objet des monuments historiques depuis 1988. À noter que la statue de saint Sigismond, réalisée à la fin du XIX siècle ou au début du Xx siècle par la fabrique toulousaine de François-Dominique Monna, est une réduction du Vercingétorix d’Aimé Millet érigé en 1865 à Alise-Sainte-Reine, site du siège d’Alésia.

Le collège St Exupéry à Condom

Notre troupeau continue son chemin, ce jeudi 24 mars 2022, nous sommes partis de Larressingle avec les collégiens de la classe de 5ème jusqu’à Condom. Hercule, Sam et Dave, accompagnés par huit sympathiques antenaises vont séjourner à St Exupéry. Cinq kilomètres de transhumance entourés de sourire sous un soleil radieux. Leurs missions sont d’entretenir le terrain, mais aussi un rôle pédagogique afin d’expliquer leurs intérêts sociaux et environnementaux. Berger, je suis très confiant, ils aiment l’aventure, la découverte et l’amour, l’enthousiasme reçus.

Les enfants de la transhumance

Nos animations se mettent en place, elles ont comme objectif de faire partager un moment merveilleux aux enfants. Un moment nature, magique d’accompagner un troupeau qui a plaisir de partager sa vie de pâture. C’est encourageant de continuer ce sentier, nous avons le devoir de laisser un message aux jeunes qui arrivent dans un monde turbulent, un message de bien-être et de simplicité. Nos vies sont trop superficiels, nous avons le devoir de bien s’ancrer sur la terre afin de respirer le bon air la chaleur que nous apportent la laine de nos brebis. Nous renouvellerons cette jolie expérience, il suffit de nous contacter afin que nous vous convions à une autre aventure.

Le déplacement du 19 février 2022

Départ de Tavernes, arivée à la centrale photovoltaïque
Article de La dépêche du midi

Suite à cet article et notre invitation sur notre page FaceBook, nous avons eu l’agréable surprise de partager avec de nombreuses familles et leurs enfants ce beau moment de convivialité. Très secondé par Mady et Libby j’ai pu me consacrer au drone récemment acquis. C’est mes premières vues, j’ai beaucoup à améliorer et comme je suis passionné de photos et d’images et comme dit l’adage : « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » alors je vous ferais partager ces ambiances, ma vie de chaque jour.

La médiation animal

Depuis plus de deux ans je ne regarde plus la télévision, depuis le jour ou lors d’un reportage au journal de France 2, des dockers du Havre étaient fiers de travailler et de réceptionner des containers de cargos du monde contenant de la nourriture afin de « nourrir les Français ». J’étais consterné de me rendre compte que notre pays, qui était le grenier de l’Europe, était devenu un pays à quémander de la nourriture de mauvaises qualités aux autres pays du monde. Que serions-nous devenus si les cargaisons du monde n’avaient pu approvisionner de mal bouffe les citoyens français ?

Le confinement ne m’a pas affecté, bien au contraire, de nature libre et indépendante, j’ai continué ma routine quotidienne de berger, de paysan né et responsable d’entretenir nos belles prairies et vous nourrir.

J’ai proposé mes services afin d’égayer de mon troupeau le lac de l’Uby, mais j’ai découvert encore la supercherie, une maladie bien politique. Malgré l’ambiance délétère que j’ai avec les élus de la commune. Ceux-ci continuent à transmettre à notre ville une âme bien triste et négative. Alors que ses administrés respirent la bonne humeur et l’accueil chaleureux.

Malgré tout, je continue mon chemin, celui qui mène à la lumière, à la raison. Et toute mon énergie, je la transmet en vous proposant mon modeste avis, mes animations, la vision d’une paysannerie éthique, propre et de qualité.

Je suis à l’opposé de l’agriculture conventionnelle, c’est souvent difficile, car pas du tout compris sauf par celles et ceux qui suivent la vie de là l’Uby des Moutons.

Nous devons retrouver nos racines, nous sommes liés à la terre, nous sommes de simples locataires, notre devoir est de la respecter car elle est généreuse.

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