Depuis plus de deux ans je ne regarde plus la télévision, depuis le jour ou lors d’un reportage au journal de France 2, des dockers du Havre étaient fiers de travailler et de réceptionner des containers de cargos du monde contenant de la nourriture afin de « nourrir les Français ». J’étais consterné de me rendre compte que notre pays, qui était le grenier de l’Europe, était devenu un pays à quémander de la nourriture de mauvaises qualités aux autres pays du monde. Que serions-nous devenus si les cargaisons du monde n’avaient pu approvisionner de mal bouffe les citoyens français ?
Le confinement ne m’a pas affecté, bien au contraire, de nature libre et indépendante, j’ai continué ma routine quotidienne de berger, de paysan né et responsable d’entretenir nos belles prairies et vous nourrir.
J’ai proposé mes services afin d’égayer de mon troupeau le lac de l’Uby, mais j’ai découvert encore la supercherie, une maladie bien politique. Malgré l’ambiance délétère que j’ai avec les élus de la commune. Ceux-ci continuent à transmettre à notre ville une âme bien triste et négative. Alors que ses administrés respirent la bonne humeur et l’accueil chaleureux.
Malgré tout, je continue mon chemin, celui qui mène à la lumière, à la raison. Et toute mon énergie, je la transmet en vous proposant mon modeste avis, mes animations, la vision d’une paysannerie éthique, propre et de qualité.
Je suis à l’opposé de l’agriculture conventionnelle, c’est souvent difficile, car pas du tout compris sauf par celles et ceux qui suivent la vie de là l’Uby des Moutons.
Nous devons retrouver nos racines, nous sommes liés à la terre, nous sommes de simples locataires, notre devoir est de la respecter car elle est généreuse.
