Le mouton landais n’était pas conforme aux standards mises en place par les coopératives ovines (poids carcasse, prolificité, production laitière, qualité de la laine), peu d’intérêt économique pour un élevage intensif.
Les moutons landais sont de petite taille. Les membres sont fins et élancés, caractéristiques des animaux bons marcheurs. Leur laine est épaisse, dense, riche en feutre et de couleurs très variées avec toutes les nuances de blanc, gris, noir et brun. Les têtes et pattes sont également colorées et tachetées.
À partir de 1975 grâce à trois souches conservées par des éleveurs et le Parc Naturel des Landes de Gascogne. L’effectif a augmenté et les éleveurs, sont désormais plus nombreux, dans les Landes, la Gironde, le Lot-et-Garonne et le Gers.
Malgré leur nombre considérable, les moutons landais ont régressé avec l’enrésinement des landes puis quasiment disparu vers 1965. En voie d’extinction, un plan d’action est mené à sa sauvegarde.
Le mouton landais est l’une des plus anciennes variétés de France.
En 1850, le cheptel compte environ un million de têtes sur l’ensemble des Landes de Gascogne, aujourd’hui, il n’en subsiste plus que 3 000. On se souvient de l’image d’Épinal de la lande et de ses bergers sur ces échasses.
Le mouton landais a été durant des siècles, une ressource économique vitale pour les Landes de Gascogne, par sa production de laine, de viande et surtout de fumier indispensable aux cultures sur des sols pauvres et sablonneux.








Un berger, un jour acheta une brebis landaise.
Il la mis dans son troupeau.
Quelques mois plus tard l’éleveur lui demanda :
« Comment se comporte la brebis landaise ? »
M’en parle pas lui répondit le berger, elle a rendu mon troupeau intelligent.