





D’une rusticité à toute épreuve au caractère attachant et curieux la chèvre des Pyrénées n’est pas qu’une excellente débroussailleuse. Elle, qui entretient et participe à la valorisation et à la sauvegarde de ces espaces, nous gratifie de produits de qualité (fromages et viande de chevreau).
Elle est de grande taille avec une ossature solide d’un aplomb fort avec des onglons écartés. Son pelage est mi-long à long, sa tête est forte et massive, ses oreilles lourdes, horizontales et tombantes. Avec sa barbe chez les deux sexes, sa frange frontale fréquente (surtout chez les mâles) la chèvre pyrénéenne impose du respect et de l’intérêt. Ses cornes sont rectilignes en arrière, légèrement arquées et divergentes chez la femelle. La couleur est variable : noir à blanc (marron foncé ou fougère sèche, lauze, chocolat, miel, blanc crème) ; robe unie ou de plusieurs couleurs.
La population de chèvres des Pyrénées est passée de 70 000 caprins en 1852 à 50 000 en 1957. Au cours de la deuxième moitié du 20e siècle, les effectifs ont fortement régressé. Suite à l’exode rural, à l’élimination des chèvres dans les zones forestières, et à la concurrence de variétés sélectionnées (alpine, saanen). La chèvre des Pyrénées était considérée comme quasiment disparue au début des années 90. C’est à ce moment-là et dès les années 80 des éleveurs passionnés ont commencé à rechercher des animaux de race pyrénéenne pour les acheter et faire revivre la race.
En 2004, les éleveurs ont souhaité se structurer en association. L’association la Chèvre de race pyrénéenne s’est donc créée avec l’ambition de sauvegarder et de développer cette variété à caractère patrimonial, dans la continuité des actions entreprises auparavant. Le souhait est de mettre en avant la chèvre pyrénéenne comme support de développement durable en montagne, mais aussi en campagne.
En 2010, on recensait déjà près de 3 300 chèvres et de 300 boucs.





Tu veux avoir de bons voisins ?
Alors,
N’es pas de chèvres pyrénéennes !