Les vignes

Monsieur « G » notre voisin est venu un jour de décembre 2014 solliciter mon troupeau afin de le faire pâturer. C’était un vieux cépage d’Armagnac le Baco Blanc. Il intervenait très peu, broyer les allées, aucun désherbants, observant l’herbe entre les pieds de vignes. Me projetant vers l’avenir, cet homme courtois avenant confirmait mon choix que mes animaux étaient importants. Deux parcelles, en tout sept hectares a clôturer. Un premier chantier prometteur, mes animaux ont confirmé leur utilité en pâturant autour des pieds de vignes, en enrichissant le sol de leurs excréments.

Les moutons adorent se gratter aux branches, troncs d’arbres et bien sûr aux pieds de vignes. Elles les nettoient des mousses et déposent le suint cette substance grasse extraite de la laine qui est naturellement un répulsif aux insectes.

Avant/après

Désherbage

Monsieur « G » suite de cela a fait appel à un technicien viticole qui lui a proposé plutôt des moutons des produits chimiques, plus efficaces. Alors que ma prestation ; pose des clôtures, surveillance, déplacement était gratuite, il a préféré enrichir les lobbies des produits phytosanitaires. Comme j’étais en conversion en Agriculture Biologique je lui ai informé que je ne pourrais plus faire pâturer mon troupeau.

Février 2015

Monsieur « G » s’est révélé être un sale type, un voisin comme il y en n’a beaucoup à a recherche de conflits. Il affirmait posséder une partie du terrain mitoyen, ce terrain que j’ai en fermage, en contrat d’entretien. Et pour exprimer sa bonne foi il a volontairement cassé mes clôtures, mes fils avec son tracteur, jeter mes piquets dans les broussailles et désherber la limite du terrain certifié en AB. Monsieur « B » huissier de justice est venu confirmait mes observations, je n’ai pas porté plainte juste une main courante à a gendarmerie.

Monsieur « G » a assigné la propriétaire en justice et suite au passage du géomètre, la juge a confirmé le bornage et le bon droit. Il revendiquait cet étrange personnage 9000 m², une canaille comme il y en n’a beaucoup dans le pays d’armagnac.