Durant six mois, en 2015 nos chèvres pyrénéennes ont eu la lourde tâche d’éclaircir un terrain communal embroussaillé, impénétrable. Cette île située à l’Est est traversée par deux passerelles métalliques. Il est difficile presque impossible à par d’utiliser de gros moyens techniques et mécaniques de l’entretenir mais aussi d’apporter un quelconque intérêt aux visiteurs, marcheurs traversant difficilement cet endroit abandonné. La proposition proposée à la commune très explicite avait différents objectifs dont celui de donner à ce site un aspect régénéré afin d’élaborer par la suite toutes sortes de projets. Les idées ne manquaient pas, seul le désengagement, la non curiosité de nos élus furent exprimé à cette période. Le résultat plus que positif était concret, l’enthousiasme n’y était pas. Le correspondant local du journal Sud-Ouest lui-même n’a pas daigné citer l’exploitation et le propriétaire des chèvres courageuses. C’est le début d’une crise certaine entre un berger convaincu de son engagement à vivre au sein d’une communauté et le regard méprisant et indifférent d’élites locales.